Les plus beaux spots à faire en vélo d’après Benjamin, passionné de cyclisme

Benjamin, 34 ans, auvergnat d’origine et passionné de cyclisme a accepté de nous dévoiler ses meilleurs spots pour rouler et s’épanouir !

Que dois-t-on savoir sur toi Benjamin avant de démarrer cette interview ?

Je suis originaire d’Auvergne mais j’ai passé une dizaine d’années à Lyon, avant de revenir m’installer sur mes terres. Il se peut donc que je sois un peu chauvin sur mes endroits préférés (rires).

Et on comprend largement ! D’où te vient cette passion ? 

J’ai commencé tout petit, je slalomais entre les quilles. Mais mon vrai 1er sport a été le judo (même si j’avais déjà envie de faire du vélo).

Même si tous mes copains faisaient tous du foot, moi j’étais fasciné par le Tour de France, il sonnait avec vacances et moments avec mon grand-père qui avait fait du vélo quand il était à l’armée. C’est lui qui m’a partagé cette passion. J’ai même fait de la compétition en 2015. Aujourd’hui je continue toujours de pédaler pour le plaisir et pour rester en forme. Au total ça fait 25 ans que je roule. Pendant mes années « compétiteur », j’ai eu l’occasion de courir 10 saisons en élite, au plus haut niveau amateur, et même d’avoir une expérience dans une équipe professionnelle en Asie pendant quelques mois.

Au-delà du Tour de France, qu’est-ce qui te plaît dans le cyclisme ?  

Quand t’es petit, le côté esthétique est frappant avec les maillots distinctifs ; certains sont jaunes, d’autres à poids, c’est joli. Il y a aussi l’aspect compétition et fierté : quand t’es coureur, t’es admiré par le public. Le challenge d’être la tête d’affiche était prenant. 

En grandissant, c’est le côté dépassement de soi qui est hyper fort et prenant, tu te rends compte que ça t’apporte un bien-être au quotidien.

Et niveau fréquence, tu roules plusieurs fois par semaine ? 

Perso, j’ai besoin de faire du vélo et du sport de manière générale au moins 5 fois par semaine. Pour sentir ce bien-être, je peux faire des sorties d’1h/1h30 minimum, mais ça peut aller jusqu’à 150 km.

Parlons peu, parlons bien : un petit top 3 de tes sports favoris en cyclisme ?  

Je pense directement à l’Auvergne puisqu’on a une possibilité infinie de faire du vélo, grâce à la diversité des paysages qui fait que c’est incroyable, mais je dirais :

• Le massif Sancy : avec le plateau du cézallier (la petite Mongolie) qui offre une vue à 360° pendant des centaines de kilomètres et il y a peu d’habitants dans la zone, ce qui est plaisant ;
  
• Le Col de l’Iseran : c’est un des plus hauts cols routiers d’Europe, ça fait 40km de montée on arrive à plus de 2700m d’altitude. C’est un endroit à faire, et même en rando d’ailleurs ;
  
• Le mont Ventoux, en Provence : c’est un haut du cyclisme. C’est un peu au milieu de nulle part, et il y a une montagne à quasiment 2000m, il y a une partie toute boisée. Et quand tu sors de cette forêt, t’as l’impression d’arriver sur la Lune. Cette partie est dingue pour tous les cyclistes du monde entier qui regardent le Tour de France.
  

Des petits conseils à donner pour les passionnés de cyclisme qui débutent et même ceux qui roulent depuis un moment ? 

Je dirais de se lancer des objectifs ambitieux pour vivre la chose à fond mais des objectifs qui restent accessibles. Pour le matériel, le choix du vélo est hyper important ; il faut trouver un vélo adapté à ses attentes et besoins. Le prix peut être hyper élevé mais le vélo ne pas correspondre. A chacun ses besoins !

Avec ma femme Mathilde, elle aussi cycliste, on a lancé Pédaleur, une box par abonnement qui donne des conseils aux cyclistes dans le but de les accompagner dans leur passion et leur progression. On connaît bien le vélo et le marché donc c’est une box que je conseille à tous ceux qui veulent s’épanouir en roulant.

Mais dis-nous… Est-ce que la barbe et le vélo sont compatibles ? 

C’est archi compatible ! En plus, la barbe refait son apparition un peu partout ! En vélo, les casques ne gênent pas du tout. Donc chez les cyclistes, les poils sont présents sur les barbes mais pas toujours sur les jambes par contre. 

Merci pour ton temps Benjamin !