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TOUT PLAQUER ET SE LANCER DANS L’ENTREPRENEURIAT : L’HISTOIRE DE GUILLAUME CATEZ

Témoignage Arkhé Paris

Guillaume était salarié depuis 6 ans dans une agence de voyage quand il a quitté son emploi pour se lancer dans une nouvelle aventure : celle de lancer sa marque Arkhé Paris, la marque de tee-shirts unisexes fabriqués en France, qui soutient des associations ! Retour sur son parcours inspirant ! 

Le pourquoi du comment 

Guillaume occupait un poste à mi-chemin entre plusieurs services. Cette position lui permettait de toucher à tout, mais ne lui donnait pas accès à une évolution puisque le temps manquait pour se concentrer sur un seul et même périmètre. Guillaume voulait donc voguer vers de nouvelles aventures, mais se heurtait à une difficulté :“Je ne postulais pas dans le tourisme puisque je voulais en sortir, mais malheureusement avec 6 ans dans ce domaine, j’avais trop ce bagage, donc c’était hyper compliqué.

Et c’est un matin que tout s’est déclenché : “C’était en me rendant au taff, en novembre 2018. C’est fou, je me souviens de tout, c’était dans une toute petite ruelle avec plein de tags, j’étais trempé, il pleuvait et je n’avais pas de parapluie. C’était le genre de journée un peu déprimante, je crois que ça nous arrive à tous – que ce soit pour aller au travail ou pour autre chose – où on marche, et où on se dit “mais qu’est-ce que je fais là ?”. Et là, je me suis dit : “OK Guillaume, tu ne veux plus bosser dans le tourisme, tu aimes bien les vêtements, pourquoi pas essayer de trouver un truc là-dedans ?”

Au-delà des vêtements, ce sont aussi les nouveaux concepts comme Fago, Coral, Hopaal, ou encore Récif., qui l’attiraient ! Et ce pour une bonne raison : “En fait, j’essayais de diminuer mon impact écologique de façon personnelle et individuelle, mais à côté de ça, je bossais dans une agence de voyage, du coup je ne trouvais plus trop de sens à ce que je faisais. Mais je savais déjà que si je me lançais dans un projet entrepreneurial, il faudrait que toutes mes convictions et les valeurs que je défends s’y retrouvent.”.

Guillaume savait déjà à ce moment-là qu’une dimension écologique et éthique serait une partie prenante du projet. En tête ?  Le made in France ou encore un reversement de fonds à des associations

Copyright © Lisa Ritaine

Le cheminement 

Comment on se lance, alors ? Pour Guillaume, c’était :   “Sers-toi de ta personnalité, de qui tu es et de tes expériences passées”. C’est comme ça que l’idée de créer 6 tee-shirts qui représentent les 6 continents du monde est née. 

Pas l’temps de niaiser pour Guillaume ! En rentrant le soir, il a noté toutes ses idées sur un document Word puis s’est laissé le temps de les mûrir et de cogiter : “En gros, j’y expliquais mon idée, dessinais les motifs. J’avais commencé à faire les recherches de fournisseurs sur internet, puis analysé ce que la concurrence faisait. Je pense que c’est en juin 2019 que j’en ai parlé à mes parents. Avant ça, j’en avais parlé avec des amis et ça avait déjà fait grandir l’idée.”

Pour la petite anecdote, Guillaume a présenté son projet à ses parents en juin 2019 lors d’un week-end. De nature très timide, il n’a pas osé leur en parler tout de suite. C’est au moment de prendre son train retour qu’il leur a remis un document d’une vingtaine de pages en annonçant :  “Bon, on en parle la prochaine fois que je viens”. Ses parents l’ont finalement appelé 2h après, en lui disant de se lancer !  

Et en parlant d’évoquer le sujet auprès de son entourage, Guillaume nous partage son point de vue : « Je peux comprendre que quand on a un projet et que l’on n’est pas encore prêt à le lancer, on peut avoir peur qu’on nous pique l’idée, mais en fait les gens sont occupés. En soi j’en ai parlé avec des gens qui ont des marques de vêtements, on m’a jamais volé l’idée : toi t’as ta marque, ton identité, t’as déjà quelque chose et tu vas pas bifurquer d’un coup. Faut pas avoir peur de parler de son idée, ça aide à la structurer et on ne nous la volera pas. Je pense que la probabilité qu’on nous la vole est vraiment très faible. Et même si on nous la vole, on peut toujours faire différemment, en soi il y a de la place pour tout le monde.” 

 

Copyright © Lisa Ritaine

À l’époque, le jeune entrepreneur travaillait en parallèle et avait donc du mal à se motiver pour bosser dessus, “J’avais envie de couper” nous dit-il. C’est durant l’été que Guillaume s’est davantage penché sur le sujet et a commencé par suivre une formation de 5 jours organisée par la CCI de Paris, s’intitulant “5 jours pour entreprendre”. 

C’était vachement cool, c’était une très bonne surprise, je m’attendais à rien et ils connaissaient très bien le sujet, tu peux poser une question super précise, ils auront la réponse. Et en plus, pas vraiment besoin de projet, ce sont des sessions de groupe, on devait être une trentaine, et certains exprimaient simplement la volonté de se lancer dans l’entrepreneuriat.

Les difficultés rencontrées

Au-delà de l’aspect administratif plutôt complexe, Guillaume a aussi rencontré quelques difficultés au moment du choix du nom de la marque, qu’il a changé trois fois. “Ça a été un enfer de trouver le nom. À la base je voulais quelque chose en lien avec la terre, j’avais pensé à “Janus”, pour faire référence au dieu à 2 têtes qui représentent le passé et le futur. J’aimais bien la représentation du dieu, mais ça ressemblait à “anus” et je ne pouvais pas appeler ma marque comme ça. J’ai ensuite penché vers “Janvier”, puisque le mois de janvier tire son nom de ce dieu-là. Mais trois mois plus tard, je n’étais plus aussi convaincu. J’ai continué de chercher, on a fait un brainstorming avec une pote australienne, et on est parti sur “Héritage”, pour faire référence au monde qu’on va laisser aux générations futures. En plus, ça marchait aussi en anglais !”. Guillaume pensait avoir trouvé le nom de sa marque, mais le dépôt à l’INPI a été trop compliqué à gérer, il a donc acheté le dictionnaire des synonymes , l’a lu quasiment en entier en commençant par la fin, pour trouver des termes plus originaux : “ça m’a pris une semaine (rires)”. 

Et à côté de ça, il se plongeait dans le grec ancien, et la mythologie qu’il trouvait particulièrement inspirants, et… : “c’est là que j’ai trouvé Arkhé, qui est un terme de philosophie ancienne et qui signifie “le début ou premier principe du monde”.” Ça a fait tilt pour Guillaume ! 

Le COVID19 ne lui a pas facilité la tâche, mais lui a fait découvrir certaines choses ! 

Low Impact, par exemple, un regroupement d’ateliers textile, né de la crise sanitaire. Avec la pénurie de masques, l’Etat en a fait produire beaucoup en tissus, et ils se sont dit qu’il fallait se servir de cette synergie pour pérenniser l’activité textile en France.” Et c’est grâce à eux, que les tee-shirts Arkhé Paris ont vu le jour ! 

Concernant les broderies, c’est un atelier ESAT qui s’en occupe et qui permet à des personnes en situation de handicap d’être embauchées. “C’était une valeur de plus à ajouter au projet, pour son côté inclusif”. 

Copyright © Lisa Ritaine

Et aujourd’hui ? 

Accroître la notoriété de Arkhé Paris est le premier objectif de Guillaume, et il s’est servi d’une campagne Ulule pour, en plus de rassembler de l’argent, être visible et se faire connaître. Aujourd’hui les précommandes sont lancées et la campagne se clôture le 10 septembre 2021. 

Le conseil de Guillaume à tous ceux qui hésitent ? “Je ne suis pas encore officiellement lancé, mais j’ai quand même du recul, et voilà, il ne faut pas avoir peur d’en parler, même à des concurrents. Il ne faut pas rester dans son coin. Il faut se lancer, on y gagne beaucoup et j’ai beaucoup appris”. 

Catégorie:Témoignages
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